En ce moment, je suis dans ma période teen movies. J'ai envie de me replonger au temps où je ne m'inquiétais pas de comment j'allais gagner ma vie ou de faire la liste de mes forces et faiblesses pour des entretiens d'embauche. Quand j'étais ado, mes problèmes existentiels se résumaient plutôt à quelles chaussures j'allais supplier ma mère de m'offrir pour la rentrée ou à côté de qui j'allais m'asseoir au cours de latin.
Alors il m'arrive certains jours, après avoir vaillamment écrit plusieurs lettres de fausse motivation et postulé à quelques jobs qui ne me font pas franchement rêver, de me préparer un thé vert à la fraise, de me faufiler sous la couette et de lancer un film sur mon pc qui finira forcément bien. C'est ainsi que je me suis retrouvée devant Mean Girls il y a deux jours. Contrairement à la plupart des comédies d'adolescents made in Disney, le scénario de Tina Fey ne manque de cynisme et dépeint avec beaucoup de réalisme et d'humour la concurrence féminine au lycée.
Au début du film, alors qu'elle vient d'être acceptée dans la clique des filles populaires des Plastics, Cady, l'héroïne interprétée par Lindsay Lohan (au temps où on pensait qu'elle irait loin), se rend à sa première soirée d'Halloween. Naïvement, elle décide de se déguiser en mariée ensanglantée. Mais elle se rend vite compte qu'en fait, c'est surtout une bonne occasion pour une fille de se saper comme une traînée sans que les autres la critiquent. D'ailleurs, les costumes de Regina, Gretchen et Karen sont principalement constitués de lingerie, de cuir, d'oreilles de lapin, de chat et de souris.
Alors il m'arrive certains jours, après avoir vaillamment écrit plusieurs lettres de fausse motivation et postulé à quelques jobs qui ne me font pas franchement rêver, de me préparer un thé vert à la fraise, de me faufiler sous la couette et de lancer un film sur mon pc qui finira forcément bien. C'est ainsi que je me suis retrouvée devant Mean Girls il y a deux jours. Contrairement à la plupart des comédies d'adolescents made in Disney, le scénario de Tina Fey ne manque de cynisme et dépeint avec beaucoup de réalisme et d'humour la concurrence féminine au lycée.
Au début du film, alors qu'elle vient d'être acceptée dans la clique des filles populaires des Plastics, Cady, l'héroïne interprétée par Lindsay Lohan (au temps où on pensait qu'elle irait loin), se rend à sa première soirée d'Halloween. Naïvement, elle décide de se déguiser en mariée ensanglantée. Mais elle se rend vite compte qu'en fait, c'est surtout une bonne occasion pour une fille de se saper comme une traînée sans que les autres la critiquent. D'ailleurs, les costumes de Regina, Gretchen et Karen sont principalement constitués de lingerie, de cuir, d'oreilles de lapin, de chat et de souris.
Et quand je regarde les déguisements des starlettes d'Hollywood, beaucoup appliquent ce principe, y compris Lindsay elle-même. À ce propos, l'histoire de Cady, une jeune fille gentille et talentueuse qui devient une peste fêtarde et superficielle à cause de ses mauvaises fréquentations, a rétrospectivement des accents prémonitoires.
Dans le premier film de Sex and the City, Miranda se rend à l'évidence dans les rayons d'un magasin de costumes : "The only two choices for women : witch and sexy kitten". Une autre tendance que j'ai observée, c'est la panoplie d'héroïne Disney justement. Mais en version sexy, c'est quand même mieux.