lundi 1 novembre 2010

Mean girls & sexy kittens

En ce moment, je suis dans ma période teen movies. J'ai envie de me replonger au temps où je ne m'inquiétais pas de comment j'allais gagner ma vie ou de faire la liste de mes forces et faiblesses pour des entretiens d'embauche. Quand j'étais ado, mes problèmes existentiels se résumaient plutôt à quelles chaussures j'allais supplier ma mère de m'offrir pour la rentrée ou à côté de qui j'allais m'asseoir au cours de latin.

Alors il m'arrive certains jours, après avoir vaillamment écrit plusieurs lettres de fausse motivation et postulé à quelques jobs qui ne me font pas franchement rêver, de me préparer un thé vert à la fraise, de me faufiler sous la couette et de lancer un film sur mon pc qui finira forcément bien. C'est ainsi que je me suis retrouvée devant Mean Girls il y a deux jours. Contrairement à la plupart des comédies d'adolescents made in Disney, le scénario de Tina Fey ne manque de cynisme et dépeint avec beaucoup de réalisme et d'humour la concurrence féminine au lycée.

Au début du film, alors qu'elle vient d'être acceptée dans la clique des filles populaires des Plastics, Cady, l'héroïne interprétée par Lindsay Lohan (au temps où on pensait qu'elle irait loin), se rend à sa première soirée d'Halloween. Naïvement, elle décide de se déguiser en mariée ensanglantée. Mais elle se rend vite compte qu'en fait, c'est surtout une bonne occasion pour une fille de se saper comme une traînée sans que les autres la critiquent. D'ailleurs, les costumes de Regina, Gretchen et Karen sont principalement constitués de lingerie, de cuir, d'oreilles de lapin, de chat et de souris. 

 

Et quand je regarde les déguisements des starlettes d'Hollywood, beaucoup appliquent ce principe, y compris Lindsay elle-même. À ce propos, l'histoire de Cady, une jeune fille gentille et talentueuse qui devient une peste fêtarde et superficielle à cause de ses mauvaises fréquentations, a rétrospectivement des accents prémonitoires.


Dans le premier film de Sex and the City, Miranda se rend à l'évidence dans les rayons d'un magasin de costumes : "The only two choices for women : witch and sexy kitten". Une autre tendance que j'ai observée, c'est la panoplie d'héroïne Disney justement. Mais en version sexy, c'est quand même mieux. 

mardi 26 octobre 2010

Divergences inconciliables


Soyons clair, je n'évoquerai pas dans ce billet des fautes de goût évidentes telles que les bottes blanches en skaï à bout pointu ou l'association du marron et du turquoise. Non, je veux parler  de mes blocages personnels, de tendances de mode qui me piquent instantanément les yeux, voire me donnent carrément envie de me les crever. Pour ménager le suspense, je vous dévoile mon top 5 dans l'ordre du moins ou plus insupportable.  

5.   Le body

Natalia est parée pour son cours de gym
Très en vogue chez les blogueuses il y a un an, le body en dentelle noir porté sous un t-shirt court (une autre des mes phobies) ou un débardeur très échancré. Mis à part le côté quand même très peu pratique et inconfortable de la chose, je trouve ça juste pas sexy du tout. Déjà je me demande bien comment on peut enlever un body avec élégance.  Et la version toute simple en coton, c'est juste un t-shirt moulant, non? Quel intérêt?

4.   Les cuissardes

Burberry/Isabel Marant/Kate Moss
C'est pourtant devenu un grand classique de nos créateurs préférés. À chaque nouvelle fashion week automne-hiver, on retrouve à coup sûr ces bottes hautes dans une énième version (en python, à bout pointu, avec des sangles, ……) pour toutes les Pretty Women de la terre!

3.   Le tregging

Givenchy/Lindsay Lohan/Olivia Palermo
Sachant que j'ai beaucoup de mal avec les leggings (l'effet jambe coupée) et les vêtements en cuir (à part les perfectos), cette tendance n'est pas faite pour moi. Tout comme les leggings lamés ou les jeggings. À choisir, je préfère mille fois mes slims.

2.   La fourrure

Isabel Marant/Rachel Zoe/Maggie Gyllenhaal
La vraie fourrure, je ne comprends même pas comment on peut en porter. Et la fausse, je trouve ça tout aussi inesthétique. Okay, ça tient peut-être chaud mais moi ça me fait penser à Cruella d'Enfer. C'est comme les Uggs, ne sacrifions pas notre bon goût pour un peu de chaleur.

1.   Le léopard

Sienna Miller/Emma Watson/Rachel Bilson/Kate Moss repousse mes limites
Numéro un indétrônable jusqu'à la fin des temps. Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours détesté l'imprimé léopard. Même si c'est discret, même par petites touches. Depuis trois ans, c'est l'invasion. Les fashionistas du monde entier arborent fièrement ce félin. Moi je reste une irréductible. Jamais de la vie. Et ça vaut aussi pour tout autre imprimé animalier (python, zèbre, vache,…..)